PAYS BAS – Bateau Tesla, le porte-conteneurs écolo 100% électrique
L’entreprise hollandaise Port-Liner a mis au point le bateau Tesla, un cargo électrique alimenté par l’énergie solaire et éolienne, afin de rendre les transports maritimes plus verts.
Certains navires polluent désormais autant qu’un million de voitures
Ce navire silencieux aux zéro émissions de CO2 sera propulsé uniquement à l’électricité, grâce à des batteries rechargeables à terre en quatre heures et à l’autonomie de 15 à 35 heures, en fonction de sa taille.
Il sera approvisionné par Eneco, fournisseur d’énergie sans carbone.
Omega Architects planche sur deux modèles : un petit navire de 52m de long et 6,7m de large, pouvant transporter jusqu’à 24 conteneurs, et un grand navire de 110m de long et 11,40m pour 270 conteneurs.
Des bateaux 100 % verts pour les transports maritimes
Une quinzaine de porte-conteneurs 100% électriques sont déjà mis en exercice dans les ports d’Amsterdam, de Rotterdam et d’Anvers.
Enfin, l’UE ayant financé une grande partie du projet, ils pourraient remplacer les cargos les plus vétustes de diverses flottes, et plus de 20 000 camions !
©portliner
ALLEMAGNE – Dial4light, l’éclairage public écologique commandé par SMS
Par souci d’économie et pour mettre fin aux gaspillage d’éclairage public, la commune de Dörentrup en Allemagne, éteint chaque soir les lampadaires des rues les moins passantes à 21 heures.
Nous tenons compte des aspirations des gens qui veulent se sentir en sécurité…
Elle a déployé Dial4Light, un système de commande par téléphone portable M2M (Machine-to-Machine), qui permet aux riverains noctambules de faire fonctionner l’éclairage public.
Une fois inscrits dans une base de données, ils envoient un SMS précisant leur itinéraire, via une série de codes attribués pour chaque rue, et immédiatement les réverbères choisis s’allument pour quinze minutes.
Gratuit, chacun peut l’utiliser à la condition d’être abonné, mais l’appel coûte le prix d’une communication téléphonique, et la municipalité assume les frais de mise en service.
… tout en aidant les communes à économiser de l’argent et du CO2
Depuis, la facture d’électricité de l’éclairage public de la commune a diminué de près de 25 %, et l’idée a été suivie d’autres villes allemandes comme Lemgo, Rahden et Kalletal, mais le dispositif ne semble pas adapté aux grandes agglomérations.
©dial4light
PAYS-BAS – The Great Bubble Barrier, une barrière de bulles contre la pollution plastique
The Great Bubble Barrier s’attaque au problème de la pollution plastique en mer à la source en stoppant les déchets plastiques avant leur arrivée dans l’océan.
Aujourd’hui, on trouve plus de 150 millions de tonnes de plastique dans l’océan
Fondée en 2017, la start-up a élaboré un mécanisme qui pompe de l’air pour créer une barrière de bulles, en plaçant fond de l’eau deux tuyaux en diagonale, parsemés de trous, à l’intérieur desquels on fait circuler de l’air.
Cela crée un rideau de bulles qui bloque le passage des déchets emportés par le courant vers l’aval.
Les déchets captés sont alors dirigés vers les berges où ils seront facilement collectés.
Nettoyer les rivières, canaux et autres cours d’eau à l’aide d’une grande muraille de bulles
Cette invention n’empêche pas la circulation de bateaux, ne met pas en danger la vie aquatique, et ne s’attaque qu’au plastique, récupérant jusqu’à 86 % des déchets marins.
De plus, les bulles apportent un regain d’oxygène qui stoppe la prolifération d’algues toxiques.
10 % des déchets sont directement jetés dans la mer, 80 % proviennent de l’intérieur des terres
L’entreprise sociale a installé son premier barrage de bulles à Amsterdam, et espère en installer d’autres exemplaires à travers le monde.
En effet, le concept est facilement exportable, et son déploiement sera facilité car il s’appuie sur une technologie existante.
ALICE & COW. 
Tout est très intéressant ! Peut-être le coût de la mise en place…
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