[Ecologie] Top des innovations insolites de ces 20 dernières années ♻️ C16 Biosciences, Uppriting Food & CAPS ME

USA – C16 Biosciences, l’alternative durable à l’huile de palme

Pour remédier aux problèmes que pose l’huile de palme, C16 Biosciences fondée en 2017, propose un substitut écologique et durable en laboratoire.

Une alternative d’huile de palme ecofriendly

L’huile de palme ne pouvant être produite que dans des zones spécifiques vers l’équateur, pour réaliser une version quasiment identique à la classique, la start-up utilise des bioréacteurs.

L’huile obtenue est durable, car issue d’un processus de fermentation de déchets alimentaires par la levure Metschnikowia pulcherrima, qui fonctionne en dépolymérisant les déchets de matière lignocellulosiques (biomasse).

Elles peuvent digérer divers types de déchets alimentaires mais aussi du glycérol provenant des biocarburants, ces différents déchets contenant du carbone.

L’huile de palme entraîne une déforestation importante et la perte d’habitats de certaines populations

Ce processus est avantageux car il est réalisable à partir de déchets alimentaires, pouvant provenir des industriels ou des foyers.

Le marché de l’huile de palme en 2021 sera environ de 93 milliards de dollar

Cette matière première très peu chère verra son coût répercuté sur le prix de vente, baissant le prix d’achat final, et le rendant moins cher que l’huile de palme naturelle, une fois le procédé développé à l’échelle industrielle.

Bénéficiant de l’investissement de Bill Gates, C16 Biosciences pourra optimiser son procédé de fermentation en fonction de l’environnement de la levure, avec une meilleure compréhension de l’impact environnemental.

Elle permet à la fois de réduire la déforestation et le gaspillage alimentaire

Ce substitut sera utilisé dans la cosmétique et l’alimentation, mais il reste difficile d’en séparer les levures, et de savoir s’il possède les mêmes propriétés que l’huile de palme naturelle.

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PAYS-BAS – Uppriting Food, les plats en 3D, issus des déchets alimentaires

Elzelinde van Doleweerd et Vita Broeken sont à l’origine de Upprinting Food, projet d’économie circulaire qui vise à donner une seconde vie aux aliments jetés, en imprimant des plats en 3D via ces déchets.

Réduire le gaspillage alimentaire et donner une seconde vie à des aliments plein de potentiel

Elles sont capables de créer des plats durables, au design unique, en récupérant au supermarché des produits encore bons qui ne peuvent êtres vendus, car ils sont soit cuits sur place comme le pain, soit trop mûrs ou abîmés, comme les fruits & légumes.

Elles déshydratent complètement le pain qu’elles mélangent à une poudre semblable à de la farine, et mixent les fruits & légumes écrasés.

Elles les combinent ensuite à la poudre de pain, afin d’obtenir une sorte de purée prête à être extrudée, qu’elles assaisonnent en fonction de la recette voulue.

En France 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées…

Elles utilisent une technologie d’extrusion similaire à celle du dépôt de matière fondue et remplacent l’extrudeur par une seringue munie d’une buse, remplie avec la purée.

Puis le moteur de l’imprimante vient appliquer une pression et la purée est extrudée via la seringue. 

... l’équivalent de 20 kg/hab./an de déchets alimentaires, dont 7 kg de produits alimentaires encore emballés

L’impression faite, les plats sont cuits au four et déshydratés, afin de conserver le produit final plus longtemps.

L’imprimante 3D est un excellent moyen de transformer les matériaux et de créer quelque chose de nouveau

Enfin, leur design est réalisé sur ordinateur, et leur texture croustillante est semblable à celle de cookies ou crackers.

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FRANCE – CAPS ME, la capsule de café réutilisable

Fondée par deux étudiants, Thibaut Louvet et Jean de Boisredon, la start-up CAPS ME a élaboré une capsule made in France, pour les machines à café de type Nespresso, qui peut être réutilisée des centaines de fois.

Une capsule de café réutilisable simple et rapide d’utilisation

Pour recharger sa capsule de café en quelques secondes, ils ont également inventé la Capsulette, un appareil écologique made in France également, dont il suffit de remplir le réservoir avec du café, moulu spécialement pour les capsules.

Il ne reste plus qu’à introduire la capsule dans l’appareil, de tourner le réservoir pour que qu’elle se remplisse de café, et d’apposer un autocollant compostable dessus avant de la mettre dans sa machine à café habituelle.

Un foyer composé de 2 personnes et qui consommerait en moyenne 2 cafés/j pourrait économiser environ 300€/an

Réutilisable plus de mille fois, CAPS ME s’adapte à la grande majorité des machines à café de type Nespresso.

Le rechargeur est composé d’une partie métallique, la boîte de conservation du café sur laquelle est fixée la base imprimée 3D, qui nécessite 6 à 8 heures d’impression.

En France, seule une capsule de café sur cinq serait recyclée

La start-up a travaillé avec le fabricant de matériaux Kimya, pour produire les premières bases de la Capsulette, et les conseiller sur le matériau d’impression, le PETG, un thermoplastique compatible avec un contact alimentaire, résistant dans le temps, et qui ne perd pas sa couleur.

Pour finir, elle proposera différents types de cafés pensés exclusivement pour la Capsulette : Arabica, corsé et puissant ou aux arômes floraux, il y en aura pour tous les goûts.

Avec un paquet de café moulu de 250 g, on peut réaliser une cinquantaine de tasses

Pour l’instant, le pack d’entrée de gamme, qui comporte un rechargeur, 4 capsules, 100 opercules et un paquet de café de 250 g est vendu au prix de 55 euros, et hors campagne Ulule, ce pack coûte 69 euros. Il faut compter 4 euros pour se procurer 100 opercules.

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